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La situation géographique du massif
Le massif du Koniambo fait partie d'un chapelet de massifs montagneux échelonné le long de la côte Ouest de l'île principale, nommée la Grande Terre.

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Le massif s'élève à partir d'une plaine côtière étroite jusqu'à une altitude de 930 m. Il s'étend sur 20 km de long et 5 km de large. Soit une surface de l'ordre de 21 km2.
Il fournit une toile de fond spectaculaire à Koohnê (Koné), la capitale de la province Nord, située à 270 km au Nord-Ouest de Nouméa.
Le site du projet est desservi par un réseau routier et offre le potentiel en eau douce nécessaire à ses activités minières et métallurgiques. Il se trouve également à proximité d'une zone côtière en eau profonde adéquate pour le développement du port. |
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Depuis les années 1960, la capacité du gisement du Koniambo est connue pour être l'une des plus importantes du monde.
C'est en avril 1998 qu'un accord est intervenu entre notre filiale la SMSP et le canadien Falconbridge, devenu ainsi le partenaire industriel tel que défini dans l'Accord de Bercy.
Cet accord marque le début officiel du projet Koniambo.
Avec son partenaire Falconbridge, puis Xstrata Nickel, la SMSP par l'entremise de la co-entreprise Koniambo Nickel SAS (KNS) prévoit la mise en service fin 2010 d'une usine pyrométallurgique de transformation du minerai en ferronickel, avec une capacité de production annuelle de
60 000 tonnes de métal sur une durée minimum de 50 ans.
Le partenariat est établi sur la base d'une répartition de 49 % des parts pour l'industriel et de 51 % pour la SMSP. |
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La ressource du gisement a été évaluée, toutes catégories de minerais confondues, à 280 millions de tonnes de minerai garniéritique à une teneur moyenne de 2,18 %,
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soit l'équivalent de 6,1 millions de tonnes de nickel métal. Parmi cette ressource globale, 76 millions de tonnes à 2,5 % Ni ont été identifiés de façon formelle.
La qualité de nickel, de cobalt, de fer et de divers minerais oxydés varie avec la profondeur.
Le matériel latéritique potentiellement économique se retrouve principalement le long de la crête du massif et, occasionnellement, sous forme de poches éparses situées sur plusieurs terrasses isolées qui s'étendent vers l'Ouest. |
Sauf pour quatre importants plateaux, la couverture de limonite est généralement inférieure à 5 mètres et laisse souvent affleurer la saprolite. |
Le procédé technologique utilisé
La production de ferronickel s'effectuera par l'utilisation d'un procédé pyrométallurgique classique avec une technologie nouvelle développée par les unités de recherche et de développement de Xstrata Nickel.
Le procédé « technologie de fusion du nickel » (Nickel Smelting Technology) utilise un équipement à technologie de pointe et permet ainsi de résoudre une grande partie des problèmes rencontrés dans les usines de ferronickel traditionnelles.
Sa conception vise spécifiquement à confiner les poussières, permettant ainsi une protection environnementale de haut niveau.
Le procédé s'inspire fortement de l'industrie du ciment qui a introduit au cours des dernières années le recyclage et la réutilisation des gaz de traitement pour économiser l'énergie.
Le besoin de traiter des fines a conduit à la sélection de fours électriques à courant continu. L'enveloppe des fours est totalement refroidie par l'eau. |
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Les infrastructures nécessaires
Le besoin en électricité est de 210 mégawatts, notamment pour apporter l'énergie permettant la fusion du minerai à près de 1 600 degrés.
Elle sera produite par deux centrales électriques (chaudières à lit fluidisé circulant) de 132 mégawatts alimentées au charbon ainsi que de deux turbines de combustion à gaz de 40 mégawatts comme unités de secours.
Les besoins en eau douce des installations seront satisfaits par des unités de désalinisation par osmose inverse.
Un port sera construit afin de traiter les besoins de l'exploitation tant pour l'importation des combustibles, des consommables, des équipements et pièces de rechanges que pour l'exportation du ferronickel produit.
A terme, les installations du projet Koniambo comprendront :
- une série de mines à ciel ouvert ;
- une unité de préparation du minerai ;
- un convoyeur terrestre et une route d'accès à la mine ;
- une usine métallurgique de type NST (Nickel Smelting Technology) intégrant les modules de séchage, de calcination et de fusion ;
- une installation d'affinage, de grenaillement et de conditionnement du ferronickel ;
- et toutes les infrastructures auxiliaires nécessaires telles que
- une centrale électrique alimentée au charbon ;
- un port et un chenal d'accès ;
- un approvisionnement en eau douce ;
- des parcs de stockage ainsi que tous les bâtiments de soutien.
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La phase de renouvellement
La phase de recadrage qui doit s'achever à la fin du troisième trimestre 2007 se déroule comme prévue.
L'un des objectifs de cette phase de renouvellement est de parfaire la stratégie d'exécution et d'accroître le niveau de certitude sur les coûts et le calendrier.
Le renouvellement concerne deux points clés :
- La planification de l'exécution ;
- La certitude en matière de coûts et de calendrier ;
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Les travaux préparatoires
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La phase préparatoire des travaux de terrain a débuté en février 2007. 11 milliards F CFP (dont 7 dépensés sur le territoire, soit environ 1 milliard F CFP par mois), sont engagés pour les travaux préparatoires à la phase de construction industrielle prévue en octobre 2007. |
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Parallèlement à ces travaux, Koniambo Nickel SAS poursuit d'autres initiatives en cours, notamment :
- Un inventaire botanique pour les futurs programmes de revégétalisation ;
- L'étude du milieu corallien ;
- La modélisation du lagon ;
- La formation et le perfectionnement des employés.
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